« Le mur de rue », l’espace de rue, confronté à l’espace d’Internet, révèle les limites de ces espaces.
Ces limites, dès lors qu’elles sont devenues l’espace de l’art, ne sont plus ce par quoi quelque chose cesse et prend fin, mais ce à partir d’où quelque chose commence.
Car cet espace de l’art n’existant pas en soi, étant une forme subjective, une extension, une distance, un écart (telle une promenade ou une flânerie), est constitué d’aller-et-venir.
Ce qui offre à cet espace une qualité, une possibilité singulière d’accueillir.
Si nous prêtons attention à ce que ce terme d’espace a de plus propre, c’est qu’il espace.
Spatialisant, il donne-du-champ. Le terme d’« œuvre-d-art » est, dans cet espace devenu espace de l’art, le phénomène qui a reçu cette empreinte, conférant figure à l’invisible.
Paris, novembre 2008.